Sanguine de Jean-Louis Dall’Omo, 2006

Charles DERENNES (1882-1930)

Charles Derennes est né à Villeneuve-sur-Lot et y repose au cimetière Sainte-Catherine.

Journaliste, il collabora à de nombreux journaux : Le Progrès ; Le Réveil ; La Plume ; Journal ; La Vie Parisienne ;Revue de Paris ; Le Gaulois ; Le Matin ; Le Figaro ; Le Mercure de France ; La Grande Revue.

• « Je suis habitué d’un coin de la forêt landaise qui s’appelle Hossegor, commune de Soorts. Quantité de personnalités de la politique et du journalisme, des lettres et des arts y fréquentèrent ; quelques uns s’y sont fait bâtir d’agréables villas ou de plaisantes bicoques ; on est toujours sûr d’y trouver des amis, quelle que soit la saison où la fantaisie vous prend d’y aller, et la plus franche cordialité règne entre les hôtes de ce lieu, ce qui n’a rien d’étonnant, car il est peu de paysages aussi reposants, aussi harmonieux, aussi charmants et grandioses tout ensemble. Un lac maritime, un bassin d’Arcachon en miniature y vit et palpite, se vide et s’emplit, tantôt lagunaire, tantôt gentiment houleux, entouré d’une couronne de pins qui le fait ressembler à un fjord norvégien, mais à un fjord qui serait baigné d’une lumière ionienne. Vers l’ouest, une presqu’île de huit cent mètres de large sur une lieue environ de long le sépare de l’océan gascon, de la mer sauvage prompte aux grands délires. », Charles Derennes, Paysages assassinés, publié initialement dans le quotidien Bonsoir, 26 février 1921 [texte communiqué par Jean-Louis Lambert, auteur de Charles Derennes et les Landes, Bulletin de la Société de Borda, 1994, pp 283-304], repris dans Les écrivains d’Hossegor, « par lac et lande… », textes choisis, Jean-Claude Drouin – Éric Gildard, Association littéraire des amis du lac d’Hossegor, 2002.

• « S’il y eût jamais un gracieux galant, bien chantant et bien disant, ce fut vraiment Charles Derennes. Tout le ravissait, tout l’exaltait, la splendeur du monde, la clarté du jour, la légèreté de l’air et la beauté des femmes. Toujours charmé, toujours charmant, il jouissait de la vie par tous ses pores, fort différent de tant de poètes, surtout romantiques, pour qui la souffrance fut la grande inspiratrice.[…] Charles Derennes eut l’audace d’être heureux. Mieux que personne, il connut la joie de vivre, de chanter, d’aimer et d’être aimé. L’enthousiasme le soulevait de terre, et volontiers il aurait dit : « Rien ne nous rend plus grands qu’une grande allégresse. », André Dumas, Le souvenir de Charles Derennes in La Muse Française n° 3, 13^e année, cahiers trimestriels de la poésie, 15 juillet 1934, p. 306s.

Dossiers

Jean-Louis LAMBERT avait écrit un texte très intéressant, Les amitiés littéraires de Charles Derennes, pour les Amis de la musique française, en 2006. Jean-Louis DALL’OMO avait réalisé une sanguine dont la reproduction est incluse dans le fichier.

Poète et romancier, il fut prolixe et inspiré par la nature, les animaux, les Landes. 

• Le Pélerin de Gascogne, réédité chez YAGO en 2006 (on peut aujourd’hui le trouver d’occasion).
• LE BESTIAIRE SENTIMENTAL [Vie de grillon (Couronné par l’Académie française, Prix du Président de la République Alexandre Millerand), La Chauve-souris (Prix Roland-Bonaparte), Émile et les autres (Prix Femina – Vie heureuse 1924), MOUTI, chat de Paris, MOUTI, fils de MOUTI.]
• Le récit L’Enfant dans l’herbe (Ferenczi, 1925) est une pure merveille que nul ne devrait ignorer. (Il est disponible en format numérique)
• Les Amitiés littéraires de Charles Derennes, Jean-Louis Lambert, 2006
• À la découverte de Charles Derennes, Jean Alain Joubert, 2006

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• Charles DERENNES (1882-1930), Un écrivain à Hossegor et dans les Landes, l’homme et l’oeuvre, biographie de Jean-Louis LAMBERT aux éditions LAC & LANDE (2004) est disponible auprès de monsieur Éric GILDARD, Association Littéraire des amis du Lac d’Hossegor.

• L’écrivain Charles DERENNES est mentionné dans deux autres ouvrages : Hossegor les écrivains et l’histoire d’Éric Gildard (2001)et Les écrivains d’Hossegor  » par lac et lande… », textes choisis, de Jean-Claude DROUIN et Éric GILDARD (2002).
• Un chapitre (pages 71-79) est consacré à Charles Derennes dans l’ouvrage de Gérard MAIGNAN, Ils ont fait Hossegor (Éditions Atlantica, Biarritz, 2006).
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